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  • Publié le 13 mars 2022
  • Mise à jour: 18 mars 2022

Le Liban fait face à l’exode de sa jeunesse diplômée

Ce 8 mars 2022, son Excellence Rami Adwan, Ambassadeur du Liban en France avait choisi de mettre à l’honneur toutes les femmes libanaises en organisant une rencontre sur le thème « Les femmes du Liban : cœur battant de la coopération médicale » autour de l’initiative de l’association des « Toits de Beyrouth » et de sa présidente-fondatrice, la journaliste Dalia Dagher.

Créée au Liban en 2017, l’association les « Toits de Beyrouth », » apporte de l’aide aux plus démunis, aide les femmes à devenir des actrices influentes au sein de la société libanaise et pousse également les jeunes à rester au Liban en leur créant des opportunités d’emploi.
C’est tout le sens du partenariat que l’association a signé ce 8 mars dans les salons de l’Ambassade du Liban de Paris avec un collectif de médecins et professeurs de médecine libanais. Cet accord permettra chaque année à 10 ou 15 praticiennes (infirmières, sage-femmes, anesthésistes, médecins,...) ou étudiantes en médecine « Grade A » défavorisées, de bénéficier en France d’un stage de formation dans leur spécialité [1]. Elles seront sélectionnées dans les hôpitaux et les universités francophones du Liban et encadrées en France pendant leur stages par les cinq professionnels de santé partenaires [2] qui enseignent et pratiquent au Liban et dans certains grands hôpitaux français. L’un d’eux, le Docteur Antoine Chedid, cardiologue à l’Hôpital européen Georges Pompidou, qui est aussi le trésorier de l’association, a invité la communauté médicale libanaise en France à se mobiliser pour trouver des stages et l’assistance à faire des dons sur le site de l’association des Toits de Beyrouth afin de doter les bourses des candidates à la première session 2022-2023 dont les sélections sont en cours.
À l’issue de la réunion, l’ambassadeur gratifié à de multiples reprises durant la rencontre des remerciements des intervenants et participants, s’est vu remettrepar Dalia Dagher, au nom de l’association, un arbre de vie.

Un constat préoccupant : Selon l’OMS, loin d’être marginale, l’émigration aurait déjà fait perdre au Liban, 40% de ses médecins et 10 000 de ses enseignants. La crise économique et politique actuelle pourrait faire fuir ce qu’il reste des professionnels qualifiés et anciennement bien rémunérés, mais également la jeunesse diplômée qui, faute de débouchés nationaux, veut s’assurer un avenir plus radieux à l’étranger – fragilisant en profondeur les secteurs de de l’éducation et de la santé où les femmes sont très présentes.

[1Un décret paru en novembre 2017 en France (décret n° 2 017-1 601 du 22 novembre 2017 relatif à l’exercice temporaire de la médecine dans le cadre de l’article L. 4 111-1-2 du code de la santé publique) offre déjà la possibilité pour des médecins étrangers de pouvoir se spécialiser partiellement ou totalement en France.

[2Dr Antoine Chedid, cardiologue à l’Hôpital européen georges Pompidou - Dr Elie Aboud, cardiologue des hôpitaux de Montpellier – Dr Gabriel Ghorayeb, cardiologue à l’hôpital privé de Parly 2 – Dr Jean Michel Vannetzel, cancérologue à la clinique Hartmann de Paris – Pr Hassan Husseini , chef de l’unité neurovasculaire du Centre Hospitalier Henri Mondor.

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