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  • Publié le 20 décembre 2025

Les ressources de l’Église catholique ont encore progressé en 2024

En 2024, les six ressources de l’Église issues du don (denier, quêtes, casuels, offrandes de messes, legs et cessions d’actifs immobiliers) ont enregistré une progression de 2,4%, passant de 805 M€ en 2023 à 824 M€. Une collecte en progression constante depuis 2020 sur fond de baisse du nombre des donateurs.

En France, l’État ne finance pas le culte, depuis la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, l’Église catholique ne vit donc que de dons et assure par conséquent ses missions uniquement grâce à la générosité des fidèles [1] répartie dans six ressources. [2] En 2024, la collecte de ces 6 ressources de l’Église s’élève à 824 M€. Sur cette période, le total des 4 ressources courantes de l’Église (hors cierges et troncs) s’est élevé à 622 M€ en hausse de +3,8 % par rapport à 2023 et celui des 2 ressources exceptionnelles (legs et cessions d’actifs immobiliers) à 202 M€.
Selon le communiqué de la CEF, cette « progression franche » (+19 M€ par rapport à 2023) a été portée par le denier qui résiste (212 M€, soit +2 M€ ou +0,9%), par les ressources liturgiques (avec un niveau jamais atteint depuis dix ans : 309 M€ soit +6 M€, ou +2,4% entre 2023 et 2024) et par les legs (en augmentation pour la 4ème année consécutive avec +6,1% soit +8 M€) qui jouent désormais un rôle essentiel pour l’équilibre financier de l’Église.

Progression des ressources mais baisse du nombre des donateurs

En 2024, si l’Église catholique se satisfait d’une collecte qui augmente, elle n’en reste pas moins préoccupée par une tendance lourde : la diminution du nombre de ses donateurs (-2,0% en 2024 après -3,5% en 2023 et -6,2% en 2022) et leur vieillissement, avec un âge moyen qui oscille entre 65 et 75 ans. La dynamique n’est pas nouvelle, et fragilise chaque année, un peu plus, la pérennité de ses ressources. Pour l’enrayer, l’Église catholique a entrepris de fidéliser les donateurs actuels et surtout d’en accueillir de nouveaux par le développement de contenus à destination des plus jeunes générations et en s’adaptant aux usages d’aujourd’hui. On a vu ainsi se développer la quête connectée (aujourd’hui environ 10 % des fidèles de tous âges utilisent les paniers connectés lors d’une messe), la généralisation du don en ligne, et fleurir les campagnes de communication destinées à montrer l’impact concret de chaque don. La campagne « Merci ! », lancée chaque mois de décembre depuis 2017, en est un exemple : à la fois message de gratitude à l’échelle nationale pour les donateurs, elle convie les fidèles en fin d’année, à s’acquitter du denier, recette particulièrement importante pour financer la mission et le fonctionnement des paroisses et des diocèses.

[1L’Église catholique française ne perçoit aucun subside du Vatican.

[2Il s’agit de quatre ressources courantes que sont le denier et les trois ressources liées à la liturgie (quêtes, offrandes de messe, casuel : dons faits à l’occasion de baptêmes, mariages, funérailles) auxquelles s’ajoutent deux ressource exceptionnelles que constituent les legs et les cessions d’actifs immobiliers opérées par les diocèses.

Evénement
Solidaires !

L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne doit laisser personne indifférent !!! Outre les condamnations, en 2025, il faut continuer d’agir pour redonner et garantir son intégrité territoriale à l’Ukraine afin d’empêcher tout autre pays de suivre l’exemple terrible de "l’opération spéciale" russe.

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