Chantier Notre-Dame : les promesses de dons peinent à se concrétiser

Pour mémoire, dans les toutes le premières heures qui ont suivi l’incendie, au soir du 15 avril 2019, la famille Pinault avait promis 100 millions d’euros, la famille Arnault, 200 millions. À ce jour ils n’en auraient versé que dix. La Ville de Paris avait, elle promis 50 millions d’euros
À ce jour ce sont les donateurs américains de l’association Friends of Notre-Dame qui ont versé les quatre premiers millions d’euros débloqués pour les travaux de réparation, fait savoir Mgr Aupetit précisant qu’à ce qu’a ce jour le montant des sommes versées sont de 38 millions d’euro : soit 10 % des sommes promises dans les premières heures de l’incendie et très très loin de toutes les promesses de dons.

Le projet de loi n’est toujours pas adopté

Alors pourquoi les donateurs, principalement français, tardent-ils tant à concrétiser leurs promesses ? "On peut supputer qu’ils attendent de savoir comment leurs dons seront utilisés", temporisait en juin Franck Riester. Une remarque qui renvoie au flou entourant les orientations du projet de reconstruction et notamment de la flèche.
Par ailleurs les allez-retour entre l’Assemblée nationale et le Sénat du texte de loi destiné à encadrer cette réfection peuvent également faire hésiter les donateurs les plus importants, même si l’Assemblée a rétabli la déduction fiscale de 75 %, dans la limite de 1 000 euros, pour les donateurs particuliers, contre 66 % dans le droit commun, qui avait été supprimée en commission. Le Sénat procédera d’ailleurs ce mercredi 10 juillet à une nouvelle lecture du projet de loi pour la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Quant à l’objectif annoncé d’une fin de restauration pour 2024, il semble toujours maintenu.