À la Renaissance, la science s’est posée face à la religion comme l’autre voie pour expliquer le monde aux hommes. Depuis, ses progrès concourent à leur apporter le salut sur terre.
Cette concurrence, outre d’interroger le prima de la croyance sur le savoir, de la Foi sur la raison, pèse sur la vie, la vie sociale des hommes : naissance, santé, vieillesse, mort et plus récemment environnement sont les nouveaux terrains de la confrontation morale et éthique entre sciences et religions.
La science et la religion comme deux faces de la vie sociale proposent leur version du monde que nous vivons : explication pour la première, interprétation pour la seconde.
Les découvertes scientifiques embrassant l’ensemble du monde terrestre et céleste se succédant, les progrès de la science ont été si fulgurants ces dernières décennies que la vie s’en trouve expliquée, maitrisée, prolongée au delà de toute espérance.
Désormais la science ne se contente plus d’expliquer. Sa technologie (les super-intelligences artificielles, les théories trans-humaniste, les biotechnologies), hybride la nature-même de l’homme et concurrence le divin.
Cette rubrique fait l’état des lieux où les positions religieuses se confrontent aux avancées scientifiques, le tour des enjeux et des débats du face à face : procréation, droit à mourir, trans-humanisme,.., environnement,...
Une étude Ifop décrit à l’heure des réseaux sociaux, le rapport à la science et au paranormal de la jeunesse française.
LireDu transhumanisme à l’immortalité, dans l’univers de la course à l’éternité, une toute nouvelle start-up américaine financée par des milliardaires de la Tech et pilotée par des pontes de la biotech vient de lever trois milliards de dollars.
LireEn plein nouvelle vague de pandémie, les théories complotistes sur la vaccination gagnent l’opinion publique et la communauté orthodoxe russe.
LireLa montée et l’attrait pour la voyance, la sorcellerie, l’astrologie, peut sembler anodin mais l’engouement pour ces « parasciences », comme les dénomme Louise Jussian de l’Ifop, mérite d’être analysé très sérieusement quand on sait que cette passion pour le paranormal apparaît étroitement liée à l’adhésion aux thèses complotistes et antivaccinistes. L’ifop a mené l’enquête.
Lire3/3 - À l’orée du XXIe siècle, il est surprenant de voir perdurer un tel combat que celui créationniste de l’Intelligent Design contre une théorie scientifique, celle de Darwin. La gravitation, la théorie atomique ou la relativité n’ont pas droit aux mêmes honneurs ! N’est-ce pas l’indice qu’il se cache autre chose derrière ce combat. Dans ce dernier article nous nous intéressons à l’aspect politico-religieux du projet idéologique de l’Intelligent Design et livrons quelques-unes des objections qui sont régulièrement faites pour contrer son discours.
Lire2/3 - Dans ce second article, après l’introduction historique de la thèse créationniste qui conteste la théorie de l’évolution de Darwin pour s’en tenir à la version d’un monde créé ex-nihilo par Dieu et de sa récente mutation scientifique en Intelligent Design (ID), notre exploration prend un tour plus scientifique et pédagogique pour montrer en quoi la théorie de l’ID n’a rien d’une théorie scientifique et quelles entorses elle fait à la science, au détriment de celle-ci et même de la religion...
Lire1/3 - Au cœur de tous les dogmes religieux abrahamiques il y a l’affirmation théologique de la pureté, de la pureté de la création du monde, oeuvre de Dieu, instantanée, complète et parfaite. L’approche intégriste des textes sacrés s’est toujours opposée aux découvertes des sciences en défendant son modèle du monde. Il en va ainsi des théories « platistes » réfutant les découvertes de Copernic, Galilée et l’héliocentrisme d’un système dans lequel tourne notre terre ronde ; mais aussi et surtout des spécieuses et plus récentes théories « créationnistes » contestant la théorie de l’évolution, celle de Darwin. Pour n’avoir jamais complètement disparu du discours et des prêches des mouvements chrétiens évangéliques américains, de manière beaucoup plus inquiétante, ces théories « créationnistes » sont aujourd’hui l’arrière plan de la politique de Donald Trump, et font désormais partie des arguments de la mouvance islamiste pour mener sa guerre à l’occident dans ce qu’il a de plus éclairant : la science, le savoir et la raison.
C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer une série d’articles au créationnisme, de le présenter dans son concept actuel, la théorie ou téléologie de l’Intelligent Design, d’expliquer sa structure théorique et les théories scientifiques qu’il conteste et enfin de fournir les arguments historiques et scientifiques pour y faire face.
Dans ce premier article nous répondons à la question « Qu’est-ce que l’Intelligent Design ? » en expliquant comment le passage du créationnisme religieux au concept pseudo-scientifique d’Intelligent Design (ID) pose problème.
Né en Suède où il est reconnu comme religion depuis 2012, le kopimism est un culte pratiqué par les partisans du partage de fichiers sur le web.
LireLes collapsologues envisagent l’effondrement, à court terme, de la civilisation industrielle et prônent l’entraide et la sobriété pour se préparer à vivre après « l’effondrement ».
LireEn lutte avec certains obscurantismes quand elle n’était pas elle-même considérée comme le premier d’entre eux, l’alchimie fut souvent perçue comme une forme de contre-pouvoir soit à la croyance soit aux institutions avant d’être confrontée à la raison dans un débat toujours actuel pour déterminer si elle était une science ou une pseudoscience...
LireAnthony Levandowski, Ingénieur américain de 37 ans, figure incontournable de la Silicon Valley, père de la voiture autonome, a fondé aux États-Unis une organisation religieuse qui fait la promotion d’une « divinité » basée sur une intelligence artificielle.
LireEn général, la confrontation entre la science et religion se situe dans leur rapport à la connaissance, au savoir. Dans cet ouvrage l’auteur, les oppose sur le plan du croire et du connaitre en donnant l’avantage à la science.
LireUne publication EXEGESE SAS, 14 rue du Cloître Notre-Dame 75004 Paris. N° SPEL 0926 Z 94013