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  • Publié le 3 avril 2022

Guerre de la "Sainte Russie"

Бучa : première preuves des crimes de guerre russes

La procureure générale d’Ukraine, Irina Venediktova, a déclaré que 410 corps de civils assassinés avaient déjà été retirés du territoire de la région de Kiev libérée de l’armée russe, et que 140 d’entre eux avaient déjà été examinés par des experts médico-légaux. « C’est une preuve des crimes de guerre brutaux de la Fédération de Russie. C’est un enfer qu’il faut documenter pour punir les sous-hommes qui l’ont installé sur notre terre », a-t-elle écrit dans un communiqué publié sur son compte Facebook.

La procureure générale d’Ukraine a déclaré que les territoires retirés de Kyivschyna sont une preuve crédible des atrocités militaires brutales commises par la Fédération de Russie. « C’est un brûlot qui doit être documenté afin de punir les non-humains qui l’ont créé sur nos terres (…) pour les traduire en justice devant les tribunaux nationaux et internationaux » a-t-elle répété.
Depuis les premiers jours de la guerre, le Bureau du Procureur général et le SBU travaillent à une enquête criminelle ouverte a l’encontre des dirigeants politiques et militaires de la Fédération de Russie , accusés de commettre un génocide contre le peuple ukrainien. Une attention particulière est accordée à la ville de Marioupol, mais aussi aux agglomérations des régions de Kiev, Kharkiv, Sumy, Chernihiv, Luhansk et Donetsk.
Le Bureau du Procureur général, en collaboration avec les organes d’enquête judiciaire, le commandement militaire et le Service militaire de l’ordre public, mène activement les investigations pour identifier chaque crime commis par les forces de la Fédération de Russie.
Le territoire libéré des forces russes est divisé en carrés, tous dotés d’équipes opérationnelles de procureurs, d’enquêteurs et d’agents de la police nationale. Des inspecteurs-criminalistes, des experts en explosifs et munitions, des experts médico-légaux et des médecins participent aux inspections des sites. Ces équipes sont toujours précédées par le DSNS (service de déminage) car dans les villes et les villages abandonnés par les troupes russes il y a beaucoup de munitions non explosées, et des cadavres d’habitants, encore ligotés.
Plus de 50 agents de la police nationale et procureurs ont été mobilisés pour mener les enquêtes de première phase sur le seul territoire du district de Buchansky. Un travail similaire est également en cours dans toutes les communautés déplacées des régions de Kiev et de Chernihiv. Le Bureau du Procureur général augmentera encore le nombre d’équipes d’enquêteurs afin de s’assurer que les preuves des crimes de guerre sont recueillies aussi rapidement et efficacement que possible.
Parallèlement, un travail est mené avec les habitants, à la recherche de témoins et de victimes, et la collecte de photos et de séquences vidéo. C’est un travail délicat et minutieux : les gens sont épuisés, traumatisés et tourmentés, ils ont subi une catastrophe inimaginable. Il faut également du temps et une approche professionnelle pour tout enregistrer correctement et ne pas perdre toute chance de trouver et de punir les auteurs.
Certains de ceux qui sont prêts à aider les forces de l’ordre à documenter les atrocités commencent déjà à se manifester sur place, à prendre des photos de la tragédie. La procureure alerte : « c’est un lieu de malheur » et s’adressant aux « aidants » et aux habitants, elle indique que « seuls les professionnels doivent travailler afin de ne pas dénaturer les lieux et les circonstances des crimes, et permettre de rassembler tout le matériel réellement nécessaire selon les normes internationales ». Par ailleurs, elle souligne que les lieux restent toujours dangereux car une grande partie du territoire est toujours encerclée par l’ennemi, et qu’il y a encore beaucoup de munitions sur place.

Photo Reuter : Bucha dans la région de Kiev après le retrait militaire russe.

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