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  • Publié le 17 juillet 2023

Inde : 6 islamistes condamnés pour avoir tranché la main d’un professeur

Kochi, 12 juillet 2022 : 13 ans après les faits un tribunal de la National Investigation Agency (NIA) a prononcé le 12 juillet la culpabilité de 6 des 11 personnes accusés d’avoir tranché la main de T.J Joseph, un professeur d’université dans l’État du Kerala, dans le sud de l’Inde.

Le 12 juillet dernier, le tribunal de Kochi, la capitale commerciale du Kerala, a déclaré Sajil, Nasar, Najeeb, Noushad, Moydeenkunju et Ayoob, membres du Front populaire de l’Inde (PFI), coupables des faits qui leur étaient reprochés et a acquitté cinq autres accusés. La Cour a déclaré que les accusations de terrorisme et de conspiration à l’encontre des accusés ont été prouvées au-delà de tout doute.
Le quantum de la peine sera prononcé le 18 juillet. Il devrait être supérieur aux huit ans de prison auxquels treize hommes avaient déjà été condamnés en 2013 pour cet attentat, une peine dont les enquêteurs fédéraux avaient fait appel la considérant trop clémente.
Réagissant au verdict, la victime qui a déclaré que la loi avait rattrapé les accusés, estime cependant ne pas avoir obtenu justice dans cette affaire. « Les accusés ont été influencés par des fanatiques religieux. Je pense que les vrais coupables de cette conspiration et de cette terreur sont toujours en liberté », a-t-il déploré.
Il a également exprimé son mécontentement face à l’incapacité de la police du Kerala à retrouver le principal accusé, Savad, qui est en fuite depuis 13 ans. « Un changement doit intervenir dans les règles archaïques qui sont toujours suivies par les fondamentalistes. Ce n’est qu’à cette condition que la justice pourra être rendue », a affirmé M. Joseph.
De son côté, TK Rajmohan, un ancien fonctionnaire de la NIA, s’est déclaré satisfait du verdict. « C’est une leçon pour tous les jeunes qui se laissent égarer par les fondamentalistes religieux. Je faisais partie de l’équipe qui a rendu visite au professeur après qu’il ait été victime de la terreur ». La justice ne sera rendue que le jour où Savad sera arrêté, a déclaré le fonctionnaire.

La main de T. J Joseph a été coupée en juillet 2010 par des membres du PFI, une organisation islamiste désormais interdite. Il était accusé d’avoir insulté l’islam dans une épreuve d’examen.
Joseph, qui avait alors 52 ans, enseignait le malayalam au Newman College de Thodupuzha, à 60 km à l’est de Kochi. Il rentrait chez lui en voiture avec sa mère et sa sœur après la messe dominicale célébrée dans sa paroisse natale de Muvattupuzha, à 20 km au nord-ouest de Thodupuzha.
Un minibus l’a bloqué et six hommes à bord l’ont traîné sur la route avant de lui lacérer les jambes, les bras et les mains jusqu’à couper la paume de sa main gauche coupée a été jetée de côté.
Des voisins ont conduit Joseph à l’hôpital avec sa main coupée. Six médecins ont mis 16 heures et utilisé 16 poches de sang pour l’opérer, recoudre la main coupée et réparer son poignet et son bras. Il a ensuite subi une série d’opérations en 2010 et 2011 pour réparer sa jambe, son avant-bras et ses doigts blessés. À peine un mois après son premier retour de l’hôpital, en août 2010, son collège l’a licencié.
En novembre 2013, un tribunal a rejeté l’accusation de blasphème et a déclaré que la controverse avait été créée par « certains musulmans qui avaient mal compris » la question. Entre-temps, sa femme a sombré dans la dépression et s’est suicidée en 2014.
Le professeur T.J Joseph a écrit des mémoires de 700 pages intitulées « Mille coupures » - qui ont été publiées en 2022 et ont été saluées par la critique.

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