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- Publié le 9 juillet 2020
- Mise à jour: 10 juillet 2020
Intrusion sur le Chantier Notre-Dame : Greenpeace déploie une banderole « Climat : aux actes ! » sur la grande grue

Ce jeudi matin, des activistes de Greenpeace se sont hissés au sommet de la grande grue de Notre-Dame de Paris à 80 mètres du sol, pour y déployer une bannière de 27 mètres de long, portant le message « Climat : aux actes ! ». Depuis son incendie ce n’est pas la première fois que Notre-Dame est, bien malgré elle, l’étendard de causes sociales et le terrain d’actions militantes.
« Climat : aux actes ! », mais à qui s’adressent les militants de Greenpeace qui ont déjoué l’imposant dispositif de sécurité du chantier de Notre-Dame pour aller escalader la grande grue de 80 mètres et y déployer une bannière de 27 mètres de long ? Directement à Emmanuel Macron, déclarent-ils dans un communiqué matinal expliquant leur action. Il y indiquent dénoncer par leur action son inaction climatique. Greenpeace reproche notamment au chef de l’État de mentir lorsqu’il parle d’écologie et de se dire « garant de l’Accord de Paris », quand selon eux, la France n’en respecte même pas les objectifs, le gouvernement ayant il y a quelques mois, toujours selon le communiqué, « revu à la hausse son droit à polluer, en catimini ». Ni la large prise en compte des recommandations de la Convention citoyenne pour le climat par le chef de l’État, ni la vague verte des élections municipales n’aura donc apaisé la colère des militants de Greenpeace.
« On l’a sauvée qui va nous sauver ? »
Ce n’est pas la première fois que le chantier de Notre-Dame est utilisé pour exprimer un courroux social.
- Banderole du syndicat Sud-Paris déployée le 15 octobre 2019

De manière beaucoup moins spectaculaire, le 15 octobre 2019, alors que le ministère de la culture annonçait que les dons et promesses de dons enregistrés pour la restauration de Notre-Dame avaient dépassé 922 millions d’euros dont 104 déjà versés, le syndicat Sud-Paris avait déjà utilisé la cathédrale en chantier. Déployant sur le pont de l’archevêché une banderole portant le message très à propos « On l’a sauvée qui va nous sauver ? », Sud-Paris voulait, au beau milieu des préavis de grèves à la SNCF et des appels à la mobilisation générale des centrales syndicales contre la réforme des retraites, sensibiliser sur l’inquiétude et la colère de ses membres sur les périls sociaux qui les guettaient et dénoncer la politique de restriction budgétaire menée alors par le gouvernement.
Pour l’heure, sur le chantier Notre-Dame, les travaux vont bon train. Ils s’y déroulent même la nuit à la grande colère de certain riverains. Une activité nocturne qui a peut-être facilité l’intrusion de Greenpeace.

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