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  • Publié le 7 mars 2022
  • Mise à jour: 11 mars 2022

Ukraine : ces Tchétchènes qui luttent contre les Russes

« Mon principal ennemi est Poutine ». Entretien avec le commandant du bataillon tchétchène en Ukraine Muslim Cheberloevsky dont la tête a été mise à prix par le leader tchétchène Ramzan Kadyrov. Une plongée dans la guerre en Ukraine où les combattants d’une Tchétchénie indépendante en guerre avec la Russie, des combattants musulmans, viennent défendre la liberté au côté du peuple orthodoxe ukrainien.

Un nouveau détachement de Tchétchènes est en train de se former en Ukraine pour résister à l’agression militaire russe. Des formations de volontaires armés déjà existantes - portant le nom de Sheikh Mansur et celui de Dzhokhar Dudayev - ont fait des déclarations sur leur participation à la guerre aux côtés de l’armée ukrainienne. La réaction du gouvernement de Grozny ne s’est pas fait attendre : le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a lancé des appels à ces volontaires pour qu’ils déposent les armes. Il a également promis un demi-million de dollars pour les têtes des chefs des formations. Muslim Cheberloyevsky, commandant du bataillon Sheikh Mansour, a expliqué dans une interview à Kavkaz Realii que nous avons traduite, qui est son ennemi, pourquoi il ne prend pas Kadyrov au sérieux et pourquoi il ne faut pas se fier aux chiffres de Moscou concernant les forces de sécurité tchétchènes tuées pendant la guerre.

Ramzan Kadyrov promet 500 000 dollars pour votre tête. Qu’est-ce que vous en pensez ?

C’est la première fois que j’entends de tels récits, je n’ai pas le temps de les écouter. Il envoie ces gars ici pour être abattus, et lui reste assis là bas et demande un kopeck pour ma tête. Il a toujours dit qu’il était un fantassin de Poutine, un esclave de Poutine, un soldat de Poutine et qu’il était prêt à aller n’importe où dans le monde pour se battre pour Poutine. Qu’il n’envoie pas ces jeunes gens se faire massacrer, mais qu’il prenne avec lui ses amis et ses seigneurs (il veut parler du président du parlement tchétchène, Magomed Daudov - ndlr) et qu’il s’en aille. Et là, nous verrons avec lui ce qui arrivera.

Combien de personnes sont dans votre unité ? Qui sont les combattants ?

Je ne dirai pas combien nous sommes. Mais le bataillon a été créé en 2014, quand il y avait encore cette guerre (au Donbas). Lorsqu’il a été formé, la majorité des hommes étaient Tchétchènes. Nous l’avons donc appelé « Bataillon tchétchène du nom de Sheikh Mansur ». Puis nous avons ajouté des personnes de tout le Caucase : Ingouches, Daghestanais, Kabardins, Balkars, Circassiens, Azéris et Ossètes. Mais ils n’étaient pas si nombreux - seulement quelques personnes voire parfois quelques dizaine de chaque nation, cela fluctuait. Mais maintenant, beaucoup de gens du monde entier, d’Europe ont répondu. Beaucoup de gens viennent. Nous préparons donc de nouveaux groupes. Ils sont prêts à rencontrer Poutine, Kadyrov, Hitler, Loukachenko... Qui d’autre ?

Pour vous, en tant que Tchétchène, en tant que musulman, pourquoi cette guerre ?

Si vous nous le demandez, je vais vous répondre : nous n’avons pas besoin d’une seule minute de cette guerre dans le monde. Cette guerre nous a été imposée. La République tchétchène d’Ichkeria [1], tout comme les autres républiques qui se sont détachées de l’Union soviétique lors de son éclatement, a également déclaré son indépendance et sa souveraineté. C’est à partir de ce moment que nos problèmes avec la Russie ont commencé. En 1991-1992, il y a eu des actes de sabotage, des attentats, des explosions. Et depuis ce temps-là, je suis impliqué dans tout ça. En 1994, ayant perdu tout espoir dans les opposants pro-russes en Tchétchénie, approvisionnés et dressés contre nos dirigeants, la Russie nous a officiellement déclaré la guerre le 11 décembre 1994. Depuis, beaucoup de temps a passé, et nous avons toujours une guerre en cours.
Nous avons gagné la première guerre. Le monde entier le sait. Puis avec la seconde guerre, en 1999, les Russes ont pris en compte leurs erreurs, leurs défauts et surtout l’unité du peuple tchétchène... Par la suite, bien que différents accords aient été signés, au final chacun a signé l’indépendance de l’autre. Mais nous avons été forcés de quitter la Tchétchénie pour de multiples raisons. Quatre présidents y ont été tués ! Tout le personnel de commandement, les survivants ont alors quitté la Tchétchénie. Certains sont revenus ensuite. Quand la guerre a éclaté en Ukraine en 2014, nous avons décidé de participer aux côtés de l’Ukraine et de battre notre ennemi commun.

Après le conflit de 2014, quelques années plus tard, les personnes qui étaient dans votre unité ont commencé à avoir des problèmes. Ils ont été mis sur des listes de sanctions. L’Ukraine leur offre-t-elle désormais des garanties ?

Non. Mais maintenant nous essayons de rédiger une sorte d’accord pour que tout soit légal. Pour qu’il n’y ait plus de questions à se poser. Nous comprenons les raisons de cette situation.

Lesquelles ?

Poutine planifiait une attaque sur Kiev et le reste de l’Ukraine depuis qu’il annoncé le cessez-le-feu à Minsk en 2016-2017. Depuis ces accords, il se préparait à une grande attaque. Nous avons dit cela aux militaires et aux services de sécurité de l’Ukraine. Nous leur avons dit que cela se terminera ainsi en Ukraine ; qu’avec ces accords, ils ont fait une pause pour se préparer. Nous avons vécu cela sur notre propre territoire, dans nos guerres. Nous ne pouvions pas les croire (les Russes) une seconde, nous devions nous préparer.Le Service de sécurité de l’Ukraine a rejeté tout nos arguments en disant : « Nous savons, nous observons, il n’y a pas eu d’entraînement spécifique ».
Mais les Russes, eux, en parallèle de leur préparation, ont commencé à nettoyer l’Ukraine de l’intérieur. La nettoyer pour empêcher que nous l’aidions et que les volontaires ne nous rejoignent pas. Ils ont défini une stratégie d’infiltration, soudoyé quelques membres des services de sécurité ukrainien (SBU) et de la police. Ils voulaient se débarrasser de nous. Nous savons que beaucoup d’argent a été utilisé pour nous faire accuser et nous faire expulser par tout motif. En 2018-2020, les services de sécurité ukrainiens ont cédé deux de nos combattants à la Russie. Ils espéraient que s’ils commençaient à nous dénoncer, les autres se disperseraient, partiraient, seraient offensés. C’était le pari de la Russie.
Mais nous ne nous sommes pas enfuis, comprenant qu’il s’agissait d’une opération spéciale du FSB, nous avons essayé de l’expliquer au SBU et sommes restés ici. Nous avons dit : « Si nous sommes coupables, alors prouvez-le ». Ils ne l’ont pas prouvé, il n’y avait aucune preuve. Ils ont lancé une enquête pour savoir qui avait constitué les listes, ils n’ont rien trouvé. Finalement, le SBU a répondu : « Nous ne vous avons pas mis sur ces listes ». La police, les gardes-frontières et le service des migrations ont dit la même chose. L’enquête a duré six mois. Nous savons que ces dénonciations sont l’œuvre du FSB et de Kadyrov. Les Ukrainiens nous ont dit : « Allez en Turquie ou en Europe, nous ne vous en empêchons pas ». Mais nous ne sommes allés nulle part - nous sommes restés, sachant que les problèmes allaient arriver. Maintenant, nous sommes prêts à nous défendre avec les Ukrainiens. Pour défendre l’Ukraine et Kiev.

Qui sont vos ennemis ? La Russie, les Russes, Kadyrov, Poutine ?

En ce moment, sur cette terre, pour moi, le principal ennemi est Poutine, son régime et son entourage. Qui est Kadyrov ? Vous, les journalistes, avez gonflé l’importance de Kadyrov comme s’il était une personne indépendante ! Kadyrov est un esclave et l’homme de main de Poutine. Bien sûr, nous sommes offensés quand ils disent : les Tchétchènes ont attaqué l’Ukraine, les Tchétchènes sont entrés.
Les Tchétchènes ne sont pas entrés et n’ont pas attaqué. Les Tchétchènes n’ont jamais eu d’inimitié avec l’Ukraine. Et il n’y en aura jamais. Ce sont des salauds qui se disent tchétchènes... Et nous, purs tchétchènes, sommes un peu offensés. La Tchétchénie, qui a mené deux guerres avec la Russie, a perdu 300 000 habitants sur un million ! Quelque 300 000 autres personnes sont parties et vivent en dehors de la Tchétchénie. Ce sont les Tchétchènes qui peuvent se considérer comme de vrais Tchétchènes. Et ces salauds sont les sbires de Poutine.
Si Kadyrov peut se dire tchétchène, pourquoi 100 000 soldats russes le gardent-ils sur le territoire de la Tchétchénie qui est plus petit que celui de la région de Lougansk ? Sans eux, il n’est rien. Ses concitoyens ordinaires, qui sont retenus en otage sur le territoire de la Tchétchénie, le cracheraient tout simplement et le tueraient s’ils en avaient la possibilité et le libre arbitre. Mais à côté de Kadyrov, il y a une armée russe de cent mille hommes. Il se tient derrière eux, se cache, dit qu’il est Tchétchène et se vante de restaurer la République.

Pourquoi voit-on les hommes de Kadyrov partout maintenant ? Il existe de nombreuses vidéos de personnes tuées. Vous pouvez voir que ce sont des Caucasiens, mais les gens disent que ce sont des Kadyrovites. Ou bien : il y a eu une attaque contre un détachement - donc là encore, les Kadyrovites ont attaqué. Il n’y en avait pas en 2014, par exemple.

Parce qu’en 2008, lorsque la Russie a attaqué la Géorgie, la 56e armée est allée à Tskhinvali, les Géorgiens ont riposté, ils ne les ont pas laissé entrer, ils se sont battus. Puis Kadyrov a été autorisé à y aller, avec le bataillon « Vostok », ils ont capturé Tskhinvali. Dès lors, ils ont été dressés comme des chiens de combat.

Mais le « Vostok » était le bataillon de Yamadaev à cette époque ?

Oui. Quelle importance ? Il était à la tête du bataillon, c’était aussi un Kadyrovite, l’homme de Poutine. Avec l’aide des Yamadaev et autres, les Kadyrovites sont arrivés au pouvoir, se sont renforcés et ensuite, ils les ont tués eux-même et s’en sont débarrassés. C’est important. Les Yamadaev ont été utilisés. Contrairement à la famille Kadyrov, les Yamadaev ont fait la première guerre à nos côtés. Ils étaient cinq ou six frères. Ils étaient très valeureux.
En 2014, une vague d’hommes de Kadyrov a voulu venir ici. Ils n’étaient pas nombreux, environ 200 à 300. Quand ils ont été déployés dans le Donbas, ils ont été durement combattus par les Ukrainiens. Démoralisés, ils ont été retirés du front par les Russes. Ils ont été envoyés en Syrie où se déroulaient les combats. Ils ont été entraînés, préparés pour être jetés à nouveau ici.
Poutine misait principalement sur eux : quand les Kadyrovites arriveront, ils se disperseront et prendront tout.
Ce qui se passe aujourd’hui, nous pouvons le voir. Ils se sont éparpillés comme des poulets dans les champs. Mais ce ne sont pas seulement des Tchétchènes. Les Russes ont recrutés dans tout le Caucase, et ont amenés ces hommes ici sous l’apparence de Kadyrovites.
Et pourquoi Poutine a-t-il permis aux Kadyrovites de se déployer et de se déchaîner dans toute la Russie ? Que dans n’importe quelle ville, n’importe quel maire ou n’importe quel député leur présente des excuses ? Tout cela a été fait pour les préparer à cette opération : ils sont censés être durs, invincibles, ils peuvent tout faire.

Que pensez-vous de l’information selon laquelle un autre bataillon de volontaires qui comprendra des Euro-Ichkériens, déjà le troisième, est en cours de formation près de Lviv ?

Nous nous accueillons des personnes que nous connaissons personnellement ou qui sont recommandées par des personnes en qui nous avons toute confiance. Nous ne prenons pas n’importe qui. C’est pourquoi nous avons rejeté de nombreuses personnes et le faisons encore. C’est probablement la raison pour laquelle ceux qui voulaient venir chez nous sont allés ailleurs. Cela n’interfère en aucun cas. Qu’il y ait une autre équipe. Plus il y en a, mieux c’est. Cela ne fera que nous faciliter la tâche.

Le premier ministre ichkérien en exil, Akhmed Zakayev, a appelé ces unités à les rejoindre. Êtes-vous en contact avec eux ?

Nous communiquons avec eux par téléphone pour certaines questions. Oui, il a exhorté les volontaires à rejoindre les unités. Nous le soutenons, nous sommes entièrement d’accord avec cela. La seule réserve, c’est qu’ils accourent ici est une chose, mais nous voulons passer une sorte d’accord avec eux pour qu’il n’y ait pas de problèmes par la suite.
En 2014, nous sommes venus à la hâte, tout était verbal, il n’y avait pas de documents. Par la suite ceux des services spéciaux ukrainiens qui nous avaient appelés ici pour les aider ont démissionné ou ont été transférés. Nous nous sommes retrouvés sans documents officiels, dans une situation délicate. Pour que cela ne se reproduise pas, pour que tout soit conforme à la loi, pour que l’ordre règne et que d’autres personnes étrangères ne puissent s’infiltrer ici sous cette identité, pour que nous puissions nous faire confiance, nous essayons de régler ce problème avec les autorités militaires ukrainiennes.

Un membre de l’un des bataillons tchétchènes, portant des drapeaux de l’Ichkérie et de l’Ukraine, lors d’un rassemblement « Ichkérie est vivante ! » à Kiev, place de l’Indépendance, le 13 août 2017. La photo montre l’union des drapeaux ichkériens et ukrainiens.

Avez-vous des informations sur le nombre de Tchétchènes tués dans l’armée russe ?

Nous n’avons pas d’informations spécifiques, mais ce qu’ils disent officiellement en Tchétchénie sur le nombre de morts est un non-sens. Il y a des centaines de morts ici. Ils sont cachés dans des morgues en Biélorussie, ils ne sont pas renvoyés chez eux. C’est pourquoi nous disons à Kadyrov : si vous voulez en finir avec nous ou avec quiconque, vous devez venir ici vous-même.

Il a dit qu’il avait 70 000 hommes prêts à aller n’importe où dans le monde à tout moment s’il le fallait.

Nous sommes d’accord ! Qu’il rassemble ces 70 000 personnes, mais qu’il les dirige lui-même. Seul le dernier des lâches les enverrait tous ici et resterait chez lui. C’est comme si j’envoyais mes hommes quelque part sans être avec eux. Moi, je suis dans un trou avec les miens ! Je mange ce qu’ils mangent, je dors où ils dorment. Je pars en éclaireur avec eux, je ne les envoie pas seuls, bien qu’ils soient beaucoup plus jeunes et plus rapides et qu’il m’est difficile de les suivre. Mais je le fais néanmoins. Je ne peux pas rester à la maison, envoyer des gens quelque part, puis attendre de voir lesquels reviennent et lesquels ne reviennent pas. Mais lui, cet homme impie, est assis à la maison, envoyant ces gens au loin. S’il est un si fidèle fantassin de Poutine, qu’il prenne ses 70 000 soldats et ses 100 000 soldats russes et vienne ici. Nous sommes là ! Nous l’attendons.

Dans certains articles vous concernant, on écrit que vous payez votre dette à l’Ukraine parce que les Ukrainiens ont défendu l’indépendance de l’Ichkeria. Ces Ukrainiens étaient-ils nombreux ?

Je n’ai aucune dette avec qui que ce soit. Je n’ai jamais dit une telle chose. Les Ukrainiens sont venus bien volontier en Tchétchénie en 1994 et ont aidé autant qu’ils le pouvaient. Lorsque feu Sashko Bilyy (Aleksandr Muzychko - qui a dirigé un détachement ukrainien pro-tchétchène pendant la guerre en Tchétchénie, ancien chef du Secteur droit interdit par la Russie en Ukraine occidentale et l’un des leaders d’Euromaidan - ndlr) était en Tchétchénie avec son détachement, on lui a posé la question : « Les Tchétchènes sont musulmans, vous êtes chrétiens. Qu’avez-vous en commun ? Pourquoi êtes-vous venu aider les Tchétchènes ? » Il a répondu : « Nous sommes venus ici parce que si la guerre en Tchétchénie n’avait pas commencé, les Russes auraient attaqué l’Ukraine. Avec cette guerre, la Tchétchénie a sauvé l’Ukraine, a concentré la guerre sur son territoire, nous sommes obligés de l’aider. » C’est ce qu’ils disaient en 1994-1995. Cette vidéo doit exister quelque part sur internet.
Lorsque tout a commencé ici, nous ne sommes pas venus ici sous les drapeaux de Zelensky ou de Porochenko, ni pour soutenir un président ou un parti. Nous sommes venus ici pour aider le peuple ukrainien, pour empêcher l’Ukraine de tomber sous l’influence de la Russie, pour qu’elle reste indépendante. Aujourd’hui, nous sommes à un tournant, quelque chose de très important est en train de se décider ici. Si l’Ukraine tombe, toutes les républiques de l’ancienne Union soviétique tomberont. Les pays indépendants autour de la Russie perdront leur chance de garder ou de retrouver leur liberté. Aujourd’hui, si l’Ukraine survit, c’est une chance pour eux tous. En comprenant tout cela, nous regardons plus loin et nous voyons plus loin. Nous n’avons jamais été en inimitié avec l’Ukraine et je pense que nous ne le serons pas à l’avenir. Nous espérons briser l’épine dorsale de ce régime du Kremlin. C’est ici que commence la libération de notre Caucase et de tous les peuples opprimés de la Russie !

Depuis la nuit du 24 février et le début de l’opération militaire en l’Ukraine, le ministère russe de la Défense a admis que 498 citoyens russes ont été tués depuis le début des hostilités en Ukraine. Le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a déclaré que deux militaires avaient péri dans la guerre. Selon d’autres rapports, le Belarus reçoit un grand nombre de cadavres de soldats d’origine tchétchène morts lors de l’invasion de l’Ukraine.

Illustration : Le musulman Cheberloyevsky devant les membres de son bataillon, capture d’écran vidéo – La source de l’article est l’agence de presse Kavkaz realii. Traduction par nos soins.

[1La République tchétchène d’Itchkérie fut un État non reconnu de la Tchétchénie existant de 1991 à 2000. C’est aussi le nom que porte le gouvernement séparatiste tchétchène en exil depuis 2000.

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