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Cet article est en consultation libre

  • Publié le 20 février 2020
  • Mise à jour: 21 février 2020

Restauration de Notre-Dame de Paris : le temps long ?

Hier 19 février, la mission parlementaire d’information sur la conservation et la restauration de Notre-Dame de l’Assemblée nationale a procédé dans le cadre du suivi du chantier à l’audition de la Ville de Paris et du groupement des entreprises GMH intervenant actuellement pour la consolidation de l’édifice.

Premiers entendus, Emmanuel Grégoire et Karen Taïeb respectivement 1er Adjoint et Adjointe au patrimoine de la ville ont annoncé l’ouverture au cours de ce premier semestre de la Crypte archéologique avec une partie du parvis. Quant à l’aménagement d’un site pour accueillir les fidèles demandé par le diocèse, ils ont confirmé que les discussions se poursuivent pour son ouverture au sein de l’Hôtel-Dieu. Ces deux ouvertures sont évidemment conditionnées à la dépollution du site. Ainsi, s’agissant des risques liés au plomb, le premier Adjoint a indiqué à la mission que «  le pic de cette pollution était désormais derrière nous », expliquant que ses effets étaient aujourd’hui circoncis au chantier de la cathédrale et à ses abords immédiats et que les différents acteurs et parties prenantes, dont la ville de Paris, sont particulièrement vigilants sur le sujet de l’évacuation et du traitement des gravats.
De son côté, Frédéric Létoffé, le coprésident du GMH, le groupement d’entreprises qui intervient actuellement pour la sécurisation de l’édifice, a réaffirmé ses doutes sur le calendrier du chantier. À la présidente de la mission, la Député Brigitte Kuster, qui lui rappelait « Vous aviez dit 10 ou 15 ans au lendemain de l’incendie », il a à nouveau confirmé « Pour moi, c’est une durée normale de restauration de cathédrale » en précisant « Dans 5 ans, on peut peut-être ouvrir l’édifice mais dire que sa restauration sera terminée, c’est autre chose  ». Trop tôt et pas certain a-t-il voulu dire. Le chantier de la sécurisation de l’édifice étant toujours en cours et les diagnostics de l’état des maçonneries et des voutes n’étant pas fait, il est encore impossible aujourd’hui de chiffrer en temps et en moyens financiers et techniques le chantier de la restauration de Notre-Dame. Une restauration que Frédéric Létoffé revendique à l’identique en assurant que l’on dispose de tous les éléments techniques et les matériaux pour refaire de pierre, de bois et de plomb, la charpente, le toit et la flèche. « Comment former nos jeunes à nos métiers si nous utilisons d’autres techniques » s’est il récrié, rappelant ainsi une des grandes ambitions du projet et un voeu des donateurs : qu’il soit bénéfique à Notre-Dame, au patrimoine français ainsi qu’au savoir-faire et à la réputation de ses entreprises.

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