N’oublions pas Samuel Paty

Deux ans après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty devant un collège de Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a fait part de son souhait d’organiser un hommage dans tous les établissements scolaires ce vendredi 14, ou lundi 17 octobre.
Ces faits d’une violence inouïe ne s’oublient pas. Le traumatisme est toujours présent dans la communauté des enseignants, de l’administration de l’Éducation nationale et du personnel des établissements scolaires.
Parallèlement à l’hommage dans les écoles, Pap Ndiaye sera présent à la Sorbonne samedi 15 octobre, aux côtés de Mickaëlle Paty, sœur de l’enseignant assassiné, pour la remise du premier prix Samuel Paty à des collégiens, organisé par l’Association des professeurs d’histoire-géographie.
Le lendemain, jour anniversaire du professeur d’histoire et géographie, une cérémonie aura lieu à 18 h devant le collège du Bois-d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, où il exerçait.
Une gerbe de fleurs sera déposée au même moment au square Samuel-Paty de Paris, inauguré l’an passé, face à la Sorbonne.
L’École, comme l’université ont pour mission d’éduquer et d’instruire pour former des individus libres, égaux et fraternels. Le terrorisme et son terreau en sont l’exact inverse. C’est pour cette raison que l’École est le premier antidote face à ce fléau contemporain parce qu’elle permet de forger l’esprit critique des élèves.
Samuel Paty a été assassiné dans l’exercice de cette mission essentielle pour la République Française et pour une humanité libre, fraternelle et prospère.
Le rôle de Samuel Paty, comme de tout professeur, était d’accompagner chacun de ses élève vers les progrès de la connaissance et de la conscience, en confrontant les faits, les opinions, les analyses. Un rôle qui incombe aussi à la presse.
Nous n’oublions pas Samuel Paty et son combat pour une juste application de la laïcité, la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté de conscience, la liberté d’expression dans le stricte respect de la loi de 1905.